la
consommation hors foyer impliquant généralement plus de manipulations, les
contaminations par les agents biologiques ou leurs toxines C’est notamment, le
cas de certains agents biologiques responsables de Tiac ;les circuits de distribution
sont souvent longs (nombreux intermédiaires) et les ruptures de chaine du froid
sont alors plus susceptibles de se
produire, et à l’augmentation des
populations sensibles (personnes âgées, immunodéprimés en particulier), le
consommateur cherche également à avoir accès à une alimentation plus sûre : le
risque alimentaire n’est aujourd’hui plus tolérable pour beaucoup d’entre nous.
C’est
« l’apparition d'au moins deux cas similaires d'une symptomatologie,
en
général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la cause à une même origine
alimentaire.
Il
s’agit de «toute substance ou produit, transformé, partiellement transformé ou
non transformé, destiné à être ingéré ou raisonnablement susceptible d'être
ingéré par l'être humain. Ce terme recouvre les boissons, les gommes à mâcher
et toute substance, y compris l'eau, intégrée intentionnellement dans les denrées
alimentaires au cours de leur fabrication, de leur préparation ou de leur
traitement. »
Nous
retiendrons cette définition et considérerons en particulier l’eau de boisson
comme un
aliment.
Origine des Tiac :
agents et contamination des denrées
alimentaires
Les
signes cliniques observés lors des Tiac peuvent être dus à la contamination des
denrées
alimentaires par plusieurs dangers, de nature biologique, bactéries et toxines
bactériennes,
virus et parasites ou de nature chimique.
Type de danger
Bactéries
Campylobacter spp.
Salmonella spp.
Shigella spp.
Escherichia coli (STEC)
Toxines
bactériennes
Entérotoxine
de Clostridium perfringens
Entérotoxines
staphylococciques
Toxines
de Bacillus cereus
Virus
Norovirus
Rotavirus
Composé
chimique
Histamine
De
plus, même si la Tiac fait l’objet d’une investigation, l’agent en cause ne
sera
pas
forcement retrouvé. Il arrive par exemple qu’aucun prélèvement d’aliment ne
puisse être réalisé pour les analyses.
Cette situation ne doit normalement pas se
produire dans les établissements de restauration collective qui ont
l’obligation de conserver des plats témoins.
.
Ces plats témoins sont des échantillons représentatifs des différents repas distribués aux consommateurs
et clairement identifiés. Ils doivent être conservés pendant au moins cinq
jours en froid positif (0-3°C) après la dernière présentation au consommateur.
».
Même
si des prélèvements peuvent être réalisés, il est possible que la demande
d’analyses ne permette pas d’obtenir de résultats : mauvaise conservation des prélèvements,
prélèvements en quantité insuffisante ; de différents
repas distribués aux consommateurs et clairement identifiés.
Ils doivent
être conservés pendant au moins cinq jours en
froid positif (0-3°C) après la dernière présentation au consommateur.
Modalités de contamination :
par ces différents agents, des denrées
alimentaires consommées peut avoir lieu à plusieurs niveaux de la chaine
alimentaire.
Ces niveaux peuvent être appréhendés par « la
règle des 5M ».
La
contamination peut ainsi concerner
les
matièrespremières qui seront, par exemple, contaminées en plein champ (spores
botuliques).
La
contamination peut ensuite venir du matériel utilisé lors de leur préparation
(contamination
croisée
par les couteaux ou les planches à découper pour les Campylobacter).
Elle peut également provenir d’une
contamination par le milieu, élevage (salmonelles) ou
environnement
industriel (biofilms de Staphylococcus aureus) par exemple.
La contaminationdes denrées peut aussi venir
de la main d’oeuvre (panaris ou porteurs sains pourStaphylococcus aureus)
voire
de la méthode (une erreur d’éviscération à l’abattage pour les germes fécaux
comme les STEC).
Il faut retenir qu’à part pour les Escherichia
coli productrices de shigatoxines (STEC), une toxi-infection alimentaire
bactérienne n’aura souvent lieu que lorsque plusieurs fautes auront été
commises au cours de la préparation.
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