La consommation du lait par l’homme peut engendrer des troubles
liés à la présence de micro-organismes pathogènes pour
l'homme En effet le lait cu peut se
contaminer de de deux manières.
Une contamination endogène de l'animal lui-même : le ; le lait étant contaminé via un transfert direct à
partir du sang (infection systémique) ou via une infection dans le pis..
Une contamination exogène pendant ou après la
traite : le lait étant contaminé via les fèces, l’extérieur du pis, la
peau ou l'environnement.
On distingue :
·
Brucella spp.
De nombreuses espèces animales peuvent être infectées par les
différentes espèces de Brucella : toutes peuvent être à l’origine d’une
contamination humaine. Lors des cas d'infection de l’animal par Brucella spp.
·
Mycobacterium bovis
Mycobacterium bovis
provoque la tuberculose chez les bovins, et rarement chez les humains, il peut
causer une maladie chez l’homme si l’agent pathogène est présent mémé en faible nombre.
L’ingestion est considérée
comme le mode de contamination le plus fréquemment en cause.
Ii est à noter que Toutes les formes de tuberculose humaine
peuvent être provoquées par cette bactérie.
·
Mycobacterium
avium subsp. paratuberculosis
Mycobacterium avium subsp.
paratuberculosis provoque la paratuberculose ou la maladie de Johne, une
maladie intestinale chronique incurable qui se présente principalement chez les
ruminants (bovins, caprins, ovins, cervidés, antilopes, bisons), et qui peut
également se présenter chez les équidés.
Jusqu'à présent, ce pathogène n'est pas
considéré comme zoonotique, mais il y a une probabilité qu'il soit impliqué
dans la transmission de la maladie de Crohn chez l'homme étant donné que cette
maladie présente certaines similitudes avec la maladie de Johne.
·
Coxiella
burnetii
Coxiella burnetii provoque
la fièvre Q. Les bovins, caprins et ovins sont les principaux réservoirs de Coxiella
burnetii Habituellement, les humains sont infectés par l'inhalation de
poussière et d'aérosols infectés par Coxiella burnetii, qui se forment
surtout lors de l'excrétion du germe lors de la mise bas ou de l'avortement,
et/ou via les déjections d'animaux infectés ou le contact avec ces animaux et exceptionnellement, de l’ingestion de de lait virulents ou de l’intervention de
tiques infectées.
·
Les VTEC pathogènes
pour l’homme
sont caractérisés par la possibilité de
produire des véro(cyto)toxines (Shiga-toxines) et rassemblent 200 à 400
sérotypes.
E.
coli O157:H7 est le plus fréquemment associé à la maladie chez l’homme.
D’autres sérotypes pour lesquels des souches pathogènes ont été les plus
fréquemment rapportées sont les VTEC O26, O103, O111, O145, O91, O45 et O121.
Les infections par VTEC peuvent aller
d’asymptomatiques à des complications graves telles que des colites
hémorragiques et le syndrome hémolytique et urémique (HUS), qui peut provoquer
une insuffisance rénale.
·
Listeria
monocytogenes
Ce microorganisme est
psychrotrophe et représente l’une des principales causes de mortalité par
maladies liées à l’alimentation.
La mortalité parmi les cas diagnostiqués est
de 15 à 30 %. La dose infectieuse minimale n’est pas connue mais elle dépend de
la souche, de l’hôte et de la matrice alimentaire.
·
Campylobacter
jejuni
Le rôle pathogène des deux espèces de Campylobacter,
C. fetus (comprenant deux variétés : var. fœtus et var. intestinalis) et C.
jejuni chez l’animal.
Les personnes les plus vulnérables sont les
enfants de moins de 5 ans (surtout de 6 à 12 mois), les jeunes adultes de 15 à
29 ans et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Les femmes
enceintes peuvent transmettre l’infection au foetus, engendrant un risque de
fausse couche ou de mortinatalité
·
Staphylococcus
spp
Différents souches Staphylococcus spp
sont en cause ; Souches coagulase positives ou négatives, peuvent produire des
entérotoxines thermostables. Staphylococcus aureus, la principale souche coagulase
positive, est le plus souvent associé à une intoxication staphylococcique.
Elles sont dues à l’ingestion de
l’entérotoxine staphylococcique thermostable et résistant aux sucs digestifs.
La
toxine n’est produite en concentration
significative dans les fromages que s’il existe plus de 106
S. aureus par
gramme. Un aliment, primitivement souillé par
des staphylocoques pathogènes, puis cuit et rendu stérile, peut
néanmoins rester dangereux en raison de la
thermo résistance de l’entérotoxine.
Toutes les personnes sont vulnérables à ce
pathogène, bien que l’intensité des symptômes puisse varier
La contamination directe de l’Homme par les
animaux est très rare neamoins Les
staphylococcies entrent donc, au moins partiellement, dans le cadre des
zoonoses.
·
Salmonella
spp
Ce sont des zoonoses majeures en raison de
leur fréquence
Elles se présentent sous deux formes :
o toxi-infection salmonellique, alimentaire
(T.I.A.C. : toxi-infection alimentaire collective) : elle n’est pas toujours
une zoonose « sensu stricto » ;
o infection salmonellique : c’est la zoonose
proprement dite.
la contamination du lait peut résulter d’une
infection généralisée de la femelle, d’une mammite salmonellique ou d’une
contamination pendant ou après la traite par des éclaboussures de fèces.
En ce qui concerne Salmonella spp.
non-Typhi, la dose infectieuse est très variable et dépendante de la souche,
des aliments ingérés et de l’individu concerné. Les symptômes se manifestent
après une période d’incubation de 6 à 72 heures: nausées, vomissements, crampes
abdominales, diarrhée, fièvre et maux de tête qui sont généralement
spontanément limités chez les personnes en bonne santé dont le système
immunitaire n'est pas affaibli.
·
Virus de
l'encéphalite à tiques
Les chèvres sont souvent parasitées par la
tique Ixodes ricinus qui est porteuse du TBEV. L'infection des chèvres se
déroule de façon asymptomatique.
Le TBEV se retrouve alors viala tique dans le
sang et est excrété dans le lait pendant la phase virémique.
L’infection humaine peut être inapparente ou
s’exprimer par une maladie fébrile bénigne.
Dans quelques cas, elle s’est manifestée par une infection apparemment
grave avec tableau d’encéphalomyélite et de myosite (algies musculaires dont la
guérison, en l’absence de lésions cardiaques, est rapide).
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