DANGERS BIOLOGIQUES DU LAIT CRU ~ Filières produits alimentaires

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mardi 24 mars 2015

DANGERS BIOLOGIQUES DU LAIT CRU

La consommation du lait par l’homme peut engendrer des troubles liés à la présence de micro-organismes pathogènes pour l'homme  En effet le lait cu peut se contaminer de  de deux manières.
Une contamination endogène de  l'animal lui-même   : le ; le  lait étant contaminé via un transfert direct à partir du sang (infection systémique) ou via une infection dans le pis..
Une contamination exogène pendant ou après la traite : le lait étant contaminé via les fèces, l’extérieur du pis, la peau ou l'environnement.
On distingue :
·         Brucella spp.
De nombreuses espèces animales peuvent être infectées par les différentes espèces de Brucella : toutes peuvent être à l’origine d’une contamination humaine.  Lors  des cas d'infection de l’animal  par Brucella spp.
·         Mycobacterium bovis
Mycobacterium  bovis provoque la tuberculose chez les bovins, et rarement chez les humains, il peut causer une maladie chez l’homme si l’agent pathogène est présent  mémé en faible nombre.
L’ingestion  est considérée comme le mode de contamination le plus fréquemment en cause.
Ii est à noter que Toutes les formes de tuberculose humaine peuvent être provoquées par cette bactérie.
·         Mycobacterium avium subsp. paratuberculosis
Mycobacterium avium subsp. paratuberculosis provoque la paratuberculose ou la maladie de Johne, une maladie intestinale chronique incurable qui se présente principalement chez les ruminants (bovins, caprins, ovins, cervidés, antilopes, bisons), et qui peut également se présenter chez les équidés.
Jusqu'à présent, ce pathogène n'est pas considéré comme zoonotique, mais il y a une probabilité qu'il soit impliqué dans la transmission de la maladie de Crohn chez l'homme étant donné que cette maladie présente certaines similitudes avec la maladie de Johne.

·         Coxiella burnetii
Coxiella burnetii provoque la fièvre Q. Les bovins, caprins et ovins sont les principaux réservoirs de Coxiella burnetii Habituellement, les humains sont infectés par l'inhalation de poussière et d'aérosols infectés par Coxiella burnetii, qui se forment surtout lors de l'excrétion du germe lors de la mise bas ou de l'avortement, et/ou via les déjections d'animaux infectés ou le contact avec ces animaux et  exceptionnellement, de l’ingestion de  de lait virulents ou de l’intervention de tiques infectées.

·         Les VTEC pathogènes pour l’homme
sont caractérisés par la possibilité de produire des véro(cyto)toxines (Shiga-toxines) et rassemblent 200 à 400 sérotypes.
 E. coli O157:H7 est le plus fréquemment associé à la maladie chez l’homme. D’autres sérotypes pour lesquels des souches pathogènes ont été les plus fréquemment rapportées sont les VTEC O26, O103, O111, O145, O91, O45 et O121.
Les infections par VTEC peuvent aller d’asymptomatiques à des complications graves telles que des colites hémorragiques et le syndrome hémolytique et urémique (HUS), qui peut provoquer une insuffisance rénale.
·         Listeria monocytogenes
Ce microorganisme est psychrotrophe et représente l’une des principales causes de mortalité par maladies liées à l’alimentation.
La mortalité parmi les cas diagnostiqués est de 15 à 30 %. La dose infectieuse minimale n’est pas connue mais elle dépend de la souche, de l’hôte et de la matrice alimentaire.
·         Campylobacter jejuni
Le rôle pathogène des deux espèces de Campylobacter, C. fetus (comprenant deux variétés : var. fœtus et var. intestinalis) et C. jejuni chez l’animal.
Les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de 5 ans (surtout de 6 à 12 mois), les jeunes adultes de 15 à 29 ans et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Les femmes enceintes peuvent transmettre l’infection au foetus, engendrant un risque de fausse couche ou de mortinatalité 
·         Staphylococcus spp
Différents souches Staphylococcus spp sont en cause ; Souches  coagulase  positives ou négatives, peuvent produire des entérotoxines thermostables. Staphylococcus aureus, la principale  souche  coagulase positive, est le plus souvent associé à une intoxication staphylococcique.
Elles sont dues à l’ingestion de l’entérotoxine staphylococcique thermostable et résistant aux sucs digestifs. La
toxine n’est produite en concentration significative dans les fromages que s’il existe plus de 106 S. aureus par
gramme. Un aliment, primitivement souillé par des staphylocoques pathogènes, puis cuit et rendu stérile, peut
néanmoins rester dangereux en raison de la thermo résistance de l’entérotoxine.
Toutes les personnes sont vulnérables à ce pathogène, bien que l’intensité des symptômes puisse varier
La contamination directe de l’Homme par les animaux est très rare neamoins  Les staphylococcies entrent donc, au moins partiellement, dans le cadre des zoonoses.
·         Salmonella spp
Ce sont des zoonoses majeures en raison de leur fréquence
Elles se présentent sous deux formes :
o    toxi-infection salmonellique, alimentaire (T.I.A.C. : toxi-infection alimentaire collective) : elle n’est pas toujours une zoonose « sensu stricto » ;
o    infection salmonellique : c’est la zoonose proprement dite.
la contamination du lait peut résulter d’une infection généralisée de la femelle, d’une mammite salmonellique ou d’une contamination pendant ou après la traite par des éclaboussures de fèces.
En ce qui concerne Salmonella spp. non-Typhi, la dose infectieuse est très variable et dépendante de la souche, des aliments ingérés et de l’individu concerné. Les symptômes se manifestent après une période d’incubation de 6 à 72 heures: nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhée, fièvre et maux de tête qui sont généralement spontanément limités chez les personnes en bonne santé dont le système immunitaire n'est pas affaibli.

·         Virus de l'encéphalite à tiques
Les chèvres sont souvent parasitées par la tique Ixodes ricinus qui est porteuse du TBEV. L'infection des chèvres se déroule de façon asymptomatique.
Le TBEV se retrouve alors viala tique dans le sang et est excrété dans le lait pendant la phase virémique.
L’infection humaine peut être inapparente ou s’exprimer par une maladie fébrile bénigne.
Dans quelques cas, elle s’est  manifestée par une infection apparemment grave avec tableau d’encéphalomyélite et de myosite (algies musculaires dont la guérison, en l’absence de lésions cardiaques, est rapide).


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