Dopage et alimentation du cheval ~ Filières produits alimentaires

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jeudi 12 mars 2015

Dopage et alimentation du cheval

Le cheval est un animal qui ingère des quantités importantes de nourritures
journalières. Souvent, il ingère des aliments fabriqués de façon industrielle comme les
aliments dits complets, les céréales extrudées, les fourrages déshydratés…
Ceux-ci peuvent présenter naturellement des taux plus ou moins élevés de diverses substances retrouvées lorsdes contrôles anti dopage .
Identification
Ces substances  sont principalement dues :
ü  Des  cosses de cacao qui contiennent des quantités variables mais assez élevées de bases xanthiques (caféine, théobromine, théophylline) ; ces cosses de cacao étaient ajoutées au départ pour augmenter l’appétence des aliments.
Elles sont encore utilisées pour des gammes d’aliments destinées à d’autres espèces mais peuvent contaminer les aliments équins par le biais des silos de stockage des matières premières.
ü  l’Isoxsuprine qui est un médicament utilisé dans le traitement de la maladie naviculaire etde la fourbure.
L’Isoxsuprine étant une substance interdite, on ne doit donc pas la retrouver lors d’un contrôle antidopage. Cependant, ce médicament est souvent mélangé à l’alimentation et adhère facilement aux murs de l’écurie, aux mangeoires, à la litière…
Recommandations  de maitrise
Ces données soulignent l’importance d’une sensibilisation des entraîneurs, cavaliers et
personnels de l’écurie sur la contamination involontaire, qui passe par l’identification d’un
maximum de facteurs de risque et par la proposition de mesures de prévention :
- Il faut privilégier les fournisseurs ayant une démarche qualité dans leurprocessus de fabrication qui assure l’absence de contaminants alimentaires.
- Il faut conserver les étiquettes de produits ainsi que les bons de livraison dansle cas d’éventuels recours.
-Il faut avoir recours à un local de stockage isolé et entièrement dévolu à cette fonction
- Ne pas utiliser les mangeoires et abreuvoirs pour distribuer des traitements per-os, ou à défaut bien les désinfecter.
- Désigner une personne seule responsable de l’alimentation des chevaux.
-il est conseillé de conserver des échantillons de petits lots de nourritures dans des sachets en plastique ou des bocaux propres. En présence de ceséchantillons de nourriture soigneusement datés et numérotés en fonction du lot, il sera possible par la suite de retrouver l’aliment ingéré et de l’analyser au cas où le cheval seraitpositif
-il est recommandé de séparer le cheval prenant de l’Isoxsuprine  des autres chevaux (notamment s’ily a des chevaux de concours dans l’écurie). Le cheval sous traitement doit être nourri en dernier, doit avoir sa propre mangeoire et il est fortement conseillé de faire en sorte que la personne qui administre ce médicament au cheval ne puisse le propager aux autres boxes (faire attention aux chaussures, blouses, seaux, mains...), car cela pourrait entraîner un résultat positif pour les chevaux non traités

-Le cavalier doit donc vérifier auprès de son fabricant ou de son fournisseur alimentaire que des contrôles pour la détection des substances interdites soient effectués. En outre, si un cheval a été disqualifié suite à une analyse positive, la difficulté reposera sur le fait de prouver que la contamination soit d’origine alimentaire. .

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