Le cheval est un animal qui
ingère des quantités importantes de nourritures
journalières. Souvent, il ingère
des aliments fabriqués de façon industrielle comme les
aliments dits complets, les
céréales extrudées, les fourrages déshydratés…
Ceux-ci peuvent présenter
naturellement des taux plus ou moins élevés de diverses substances retrouvées
lorsdes contrôles anti dopage .
Identification
Ces substances sont principalement dues :
ü Des cosses de cacao qui contiennent des quantités
variables mais assez élevées de bases xanthiques (caféine, théobromine,
théophylline) ; ces cosses de cacao étaient ajoutées au départ pour
augmenter l’appétence des aliments.
Elles
sont encore utilisées pour des gammes d’aliments destinées à d’autres espèces
mais peuvent contaminer les aliments équins par le biais des silos de stockage
des matières premières.
ü l’Isoxsuprine
qui est un médicament utilisé dans le traitement de la maladie naviculaire etde
la fourbure.
L’Isoxsuprine
étant une substance interdite, on ne doit donc pas la retrouver lors d’un
contrôle antidopage. Cependant, ce médicament est souvent mélangé à l’alimentation
et adhère facilement aux murs de l’écurie, aux mangeoires, à la litière…
Recommandations de maitrise
Ces données soulignent
l’importance d’une sensibilisation des entraîneurs, cavaliers et
personnels de l’écurie sur la
contamination involontaire, qui passe par l’identification d’un
maximum de facteurs de risque et
par la proposition de mesures de prévention :
- Il faut privilégier les
fournisseurs ayant une démarche qualité dans leurprocessus de fabrication qui
assure l’absence de contaminants alimentaires.
- Il faut conserver les étiquettes
de produits ainsi que les bons de livraison dansle cas d’éventuels recours.
-Il faut avoir recours à un local
de stockage isolé et entièrement dévolu à cette fonction
- Ne pas utiliser les mangeoires
et abreuvoirs pour distribuer des traitements per-os, ou à défaut bien les
désinfecter.
- Désigner une personne seule
responsable de l’alimentation des chevaux.
-il est conseillé de conserver des
échantillons de petits lots de nourritures dans des sachets en plastique ou des
bocaux propres. En présence de ceséchantillons de nourriture soigneusement
datés et numérotés en fonction du lot, il sera possible par la suite de
retrouver l’aliment ingéré et de l’analyser au cas où le cheval seraitpositif
-il est recommandé de séparer le cheval prenant de
l’Isoxsuprine des autres chevaux
(notamment s’ily a des chevaux de concours dans l’écurie). Le cheval sous
traitement doit être nourri en dernier, doit avoir sa propre mangeoire et il
est fortement conseillé de faire en sorte que la personne qui administre ce
médicament au cheval ne puisse le propager aux autres boxes (faire attention
aux chaussures, blouses, seaux, mains...), car cela pourrait entraîner un
résultat positif pour les chevaux non traités
-Le cavalier doit donc vérifier auprès de son
fabricant ou de son fournisseur alimentaire que des contrôles pour la détection
des substances interdites soient effectués. En outre, si un cheval a été
disqualifié suite à une analyse positive, la difficulté reposera sur le fait de
prouver que la contamination soit d’origine alimentaire. .
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