issus de
l’industrie agroalimentaire des produits
animaux (industrie de la viande et des produits de la pêche ; laiterie et
fromagerie revêtent une grande diversité : lactosérum, , déchets de la viande
dont sang, os, etc.
La production
de ces déchets a tendance à augmenter en raison des changements
des modes de
consommation (transformation de plus en plus poussée des produits
alimentaires,
plats préparés, etc.).
A titre
d’illustration, les principaux domaines d’utilisation sont :
l’alimentation
animale pour l’élevage (fruits et légumes, etc.) ;
l’emploi
en qualité de matière première par un autre industriel (lactosérum pour la
fabrication de fromages fondus,
graisses et protéines en cosmétique et pharmacie, etc.).
Leur valorisation a
également permis de limiter leur impact sur l’environnement
Le lactosérum
Le
lactosérum ou « petit lait » est le liquide obtenu au cours du processus de
fabrication du fromage, ou plus exactement, de la précipitation des protéines
de lait. Le lait est alorsséparé en deux fractions : le caillé, matière semi-solide qui
deviendra le fromage, et le petit lait dans lequel on trouve du lactose (70% à
75%), des protéines solubles (10% à 13%), des vitamines (thiamine ou vitamine
B1, riboflavine ou vitamine B2 et pyridoxine ou vitamine B6) et des minéraux
(essentiellement du calcium).
Le
lactosérum peut donc être doux ou acide
Ces
protéines sont employées pour l’alimentation animale (bovins, porcins,
volailles…) en mélange avec d'autres aliments (hachis de paille, drèches de
brasserie, farines, etc.).
En
ce qui concerne l’alimentation humaine, elles ont tout d’abord des applications
dans les produits à base de céréales : en effet, l’ajout de ces protéines
améliore la qualité nutritive, ainsi que le goût de ces produits.
On
leur trouve également des applications dans divers produits laitiers, crémeux,
pâteux ou à tartiner, en mélange avec de la crème, de la matière grasse et des
additifs divers (stabilisants, sucre, sel, arômes, etc.).
On
les rencontre enfin dans les tablettes nutritives protéinées et les préparations
pour nourrissons
Le sang
Ce
coproduit a connu un grand succès commercial
à la fois par rapport à sa collecte et sa transformation
Du
fait de sa richesse en protéines (17% p/p en moyenne), on considère parfois le
sang comme une « viande liquide ».
En
effet, il se compose de 60-70% p/p de plasma et de 30-40% p/p de cellule
rouges. Le plasma contient de 6 à 8% de protéines.
La
teneur en protéines des cellules rouges est de 28-30%. La fraction constituée
des cellules rouges reste cependant la moins utilisée dans les aliments.
Le sang peut tout d’abord êtreutilisé directement,
sans traitement, comme
ingrédient ; dans ce cas, il est déshydraté
par un procédé d’atomisation ou bien il est concentré par coagulation.
Le plasma est en général séparé des hématies
par centrifugation.
Les
protéines peuvent être purifiées et concentrées par des techniques membranaires
.
Le
séchage, par atomisation à des températures atteignant 200°C, permet d'obtenir
une poudre blanchâtre, sans odeur ni saveur. Les hématies récupérées sont
déshydratées pour former de la farine de cruor. En revanche, les protéines du
plasma sont essentiellement utilisées pour l’alimentation humaine, comme agent
gélifiant et liant en charcuterie et en boulangerie et pour stabiliser les
émulsions, ou dans l’alimentation animale, en particulier dans les aliments destinés
aux porcelets.
Viande séparée mécaniquement
(VSM)
La
découpe et le désossage des carcasses des volailles laissent sur les parties
osseuses une certaine quantité de viande qu’il est très difficile de récupérer
manuellement.
on
distingue deux grands types de producteurs de VSM de volailles :
ceux
qui préparent et utilisent la VSM dans leurs propres productions
les
sociétés spécialisées qui fournissent de la VSM aux industries de fabrication
de produits à base de viande.
Il
existe aussi des VSM de boeuf et de porc, mais la production de viande séparée
de
boeuf
a fait l’objet d’une interdiction pour raisons d’hygiène, suite à l’épidémie
dite de
«
l’encéphalopathie spongiforme bovine » (ESB)
En
effet, la composition moyenne de la VSM dépend de la matière première
d’origine.
Poumon de boeuf
Le
poumon de boeuf est considéré comme un des coproduits issus des abattoirs et
des ateliers de découpe et de transformation des viandes parmi les moins
valorisés. Pourtant, il n’est pas identifié comme potentiellement à risque pour
la transmission de l'ESB.
Sa
consommation en alimentation humaine varie en fonction des pays et de la
culture culinaire.
Iln’est cependant pas ou plus consommé dans de
nombreux pays
Ses
utilisations en charcuterie sont limitées, sauf dans quelques types des pâtés,
terrines et galantines de catégorie 7 qui autorisent l’utilisation de tous les
abats dans leurs préparations
(Ce
coproduit contient une fraction importante de protéines non valorisées
(environ
18%) ;
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire